jeudi, juin 19, 2014

Lay me down tonight in my diamonds and pearls, tell me something like I'm your favourite girl...

Après l'obsédant Born To Die (et sa Paradise Edition qui a suivi) en 2012, Lana Del Rey avait laissé sous entendre qu'elle ne continuerait pas sa carrière artistique... Mais entre son talent indéniable, ses textes venimeux et un Black Keys, la belle Américaine a retrouvé (et définitivement trouvé sa voie par la même occasion) l'inspiration, son nom? Ultraviolence...

(pochette alternative pour donner le change^^)

Que dire? Ultraviolence est typiquement le genre d'album qui vous met une claque (sans jeu de mot nauséabond)! Rien n'est à jeter, on frôle la perfection... Chaque titre est un diamant brut qui s'écoute inlassablement. Les arrangements sont absolument magistraux (Dan Auerbach+Lana Del Rey s'avère être une combinaison détonante!) et la voix de la Miss se fait tantôt sensuelle ("West Coast", "Sag Girl", "****** My Way Up To The Top") tantôt éclatante de pureté ("Shades Of Cool", "Brooklyn Baby", la divine "Money Power Glory", "Old Money"). Les textes sont également merveilleusement rédigés, sa plume oscille entre déclarations d'amour enflammées, chroniques violentes et déclarations plutôt étonnantes (dans la veine de "My pussy tastes like pepsi cola"^^) sans jamais être trash (les fuck et les shit sont dit avec beaucoup de douceur). De plus, les nombreuses références telles que la "Beat poetry", "Woodstock" ou "Lou Reed" sont un véritable plaisir à lire. Ultraviolence balaye tout sur son passage et nous prouve que la discographie de Lana Del Rey est en continuelle ascension puisqu'elle atteint ici son summum, le Paradise qui est si cher à la jeune femme...






-A.

2 commentaires:

  1. Un album planant et mélancolique extrêmement réussi ! J'aime beaucoup beaucoup, je l'écoute en boucle en ce moment !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'arrête pas de l'écouter non plus, c'est mon gros coup de cœur du moment! Vraiment excellent!

      Supprimer