lundi, août 03, 2015

My destructive side has grown a mile wide and I question myself again what is it 'bout men?

Le 23 juillet dernier marquait les 4 ans de la disparition d'Amy Winehouse. A la fois chanteuse, musicienne, personnalité charismatique et haute en couleur, sa mort nous a tragiquement marquée. Chacun se souvient probablement de l'endroit où il se trouvait lorsqu'il l'a apprise. J'étais à Londres et m'étais rendue le lendemain à Camden Town, son fief. L'ambiance y était triste sans nul doute mais également empreinte d'une certaine nostalgie dans laquelle "Tears Dry On Their Own" surgissait de chaque boutique, à chaque coin de rue. Amy n'avait jamais été aussi présente. Dèjà 4 ans disais-je que la petite bonne femme à la choucroute démesurée qui chantait l'amour perdu d'avance comme personne nous a quittée. L'occasion de sortir un documentaire en son honneur sobrement nommé "Amy"...



Les 2 heures de documentaire sont en fait des extraits de films de famille, de prestations live et de séquences filmées par des amis ou quelques fois par Amy elle-même. Le tout narré par des proches de la star tels que sa meilleure amie Juliette Ashby, son père Mitch ou encore son ex-mari Blake Fielder. Chacun évoque ses souvenirs, bons comme mauvais, raconte des anecdotes. La mise en scène ne dévoilant pas les visages de ceux qui parlent est plutôt intelligente puisque chamboulant les règles du documentaire classique. Alors certes, "Amy" ne nous apprend rien de bien croustillant mais il raconte de manière honnête, émouvante et en aucun cas racoleuse une vie tourmentée, torturée et au fond bien triste et solitaire. "Amy" ou l'histoire d'une jeune femme qui, vivant mal la célébrité et la trop importante exposition médiatique, s'est laissée vaincre par ses vieux démons...


Amy de Asif Kapadia. Sorti le 8 juillet 2015. 2h7min.





-A

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire