lundi, novembre 04, 2013

Is anything as strange as a normal person?

Grâce à leurs 3 premiers albums, la formation canadienne Arcade Fire a su se placer comme l'un des groupes les plus inventifs et singuliers de leur génération. Ils reviennent 3 ans après leur merveilleux The Suburbs avec l'intriguant double album Reflektor...


Comme j'aime à le rappeler, j'ai réellement découvert Arcade Fire sur scène aux Eurockéennes 2011 lors d'un set diaboliquement accrocheur. En effet, je ne connaissais que quelques titres de ce groupe qui restait pour ainsi dire inconnu à mes yeux...et je dois dire qu'il s'agit à ce jour d'un de mes meilleurs concerts! Je me rappelle découvrir de magnifiques mélodies ("Rebellion (lies)" me vient à l'esprit) et être littéralement émerveillée devant cette énergie délivrée par un groupe fascinant (ah la jolie robe brillante et les rubans volants de Régine Chassagne!^^). Tout ça pour dire que c'est un groupe que j'apprécie beaucoup et qui me rappelle de beaux souvenirs. Fin des anecdotes personnelles qui ont remis les choses au point, je vous sentais déjà décrocher^^ et passons donc à la chronique de ce mystérieux (qui je ne vous cache pas me faisait un peu peur) Reflektor!
Après avoir entendu le premier single "Reflektor", je dois avouer que je n'étais pas emballée et puis en tombant dessus l'autre jour sur Xfm, je fus totalement charmée par cette atmosphère à la fois 80s et moderne, lancinante voire tribale (qui m'avait totalement échappée à la première écoute, allez savoir pourquoi!). Et tout l'album est dans cette veine-là, offrant un choix kaléidoscopique de chansons où les influences Bowiesques et la production de James Murphy font mouche! Effectivement, que ce soit avec la géniale et entraînante "Normal person" où se battent sons électriques et percussions ; "Here comes the night time" une énigmatique composition piquée de piano et de sons étonnants et l'onirique reprise "Here comes the night time II" ; la dansante et pénétrante "Joan of Arc" sur laquelle les voix de Win Butler et de Régine Chassagne se livrent à un duel ensorcelant... Malgré tout, la seconde face de l'album paraît plus fade que la précédente bien que les titres "Porno" et "Afterlife" tirent leur épingle du jeu grâce à leur climat respectivement obsédant et chimérique. 
En résumé, un retour à la fois intéressant et complexe où la bande de musiciens canadiens se livrent à un virage 80s qui ne laisse pas indifférent!








-A.

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