2017 touchant déjà à sa fin, il
est temps de jeter un petit coup d’œil dans le rétro afin de constater à quel
point cette année fut riche en découvertes, retours fracassants et parfois
également en déceptions…
Les coups de cœur
Débutons par le top 3 des coups de cœur de
l’année (forcément très subjectif). Le mois d’août a vu débarquer les dandys
de Queens of the Stone Age, plus incisifs que jamais, avec un Villains de toute beauté. Entre riffs tranchants et mélodies
ciselées, Josh Homme et sa bande nous ont proposé un album d’une classe folle,
bien loin de leur son stoner des débuts mais tout aussi addictif ! (chronique ici)
La divine Lana Del Rey a, quant à elle,
délivré un nouvel effort particulièrement précieux et délicat. Alternant avec
toujours autant de subtilité caresses vintage, beats hip hop et featurings
prestigieux (Stevie Nicks, Sean Lennon et Asap Rocky notamment), l’artiste a su
démontrer qu’elle était loin de n’être qu’un feu de paille… (chronique ici)
Enfin, comment ne pas évoquer le retour de
l’enfant prodigue (et oui, rien que ça) ? J’ai nommé le « parka
monkey » en chef, Liam Gallagher pour un premier album solo
particulièrement réussi et assumé de bout en bout. Les influences Stones et
Kinks suintent, les mélodies lennoniennes s’enchaînent et la voix de Liam n’a
jamais sonné si pure et vibrante. Rien de révolutionnaire dans ces 15 morceaux
et ce n’est pas le but. Seulement de l’authentique et cela fait un bien
fou ! (chronique ici)
Les come-backs
Cette année fut également l’occasion de
redécouvrir avec plaisir des artistes qui avaient déserté le paysage musical
depuis quelque temps : Blondie (Pollinator, chronique ici), Slowdive (Slowdive), The Jesus &
Mary Chain (Damage and Joy), The Charlatans (Different Days, chronique ici), Phoenix (Ti Amo, chronique ici) et LCD Soundsystem (American
Dream) notamment.
Les pépites
Les valeurs
sûres de Royal Blood (How Did We Get So Dark ?, chronique ici), Temples
(Volcano, chronique ici), The Black Angels (Death Song, chronique ici), Father John Misty (Pure
Comedy, chronique ici), St Vincent (Masseduction), Ty Segall (Ty Segall), Portugal. The
Man (Woodstock), Foo Fighters (Concrete And Gold, chronique ici), The Strypes (Spitting Image, chronique ici), Beth Ditto (Sugar, chronique ici),
Dan Auerbach (Waiting On a Song, chronique ici), Robert Plant (Carry Fire), Curtis Harding
(Face Your Fear), Paloma Faith (The Architect, chronique ici), Mac Demarco (This Old Dog), Frank Carter & The Rattlesnakes (Modern Ruin, chronique ici), Hanni El Khatib (Savage Times, chronique ici) et Wolf Alice (Visions Of a Life) nous ont une fois de
plus régalé cette année avec des livraisons tantôt électriques, planantes,
brûlantes ou acérées.
Les hors catégories
Auteurs d’albums un peu malmenés par la
critique car considérés comme inégaux, mais pour lesquels je n’ai personnellement
pas boudé mon plaisir, j’ai nommé : Morrissey (Low In High School), Alt-J (Relaxer un petit
bijou selon moi), Kasabian (For Crying Out Loud, chronique ici), The Horrors
(V) et les Stereophonics (Scream Above The Sounds, chronique ici).
Les déceptions
2017 fut malheureusement le témoin de
disques non pas complètement ratés, mais franchement en demi teinte. Comment ne
pas évoquer Noel Gallagher’s High Flying Birds et Who Built The Moon?, chef d’œuvre pour certains mais vraiment pas à la hauteur
de l’artiste selon moi? Trop d’effets et d’instruments, pas assez de mélodies,
une voix trop vocodée… Bref, un ensemble brouillon et boursouflé d’ego (et ça
me fait mal de le dire…) qui aurait pu être très réussi s’il avait gagné en
simplicité. À réécouter sans aucun doute car tout n’est pas à jeter, loin de là
mais on était en droit de s’attendre à bien davantage de la part du Chief…
Déception également de la part de Gorillaz
(Humanz assez fade dans l’ensemble et trop tourné vers le hip
hop, chronique ici), The XX (I See You lorgnant méchamment du côté r’n’b de la
force) et Arcade Fire ( Everything Now très compliqué à cerner et
presque complètement raté à vrai dire).
Les révélations
Terminons sur
une note positive avec des petits nouveaux prêts à tout dévorer sur leur
passage : The Big Moon (Love In The 4th Dimension), Pale
Seas (Stargazing For Beginners), Black Honey (Somebody
Better), The Sherlocks (Live For The Moment), The Amazons
(The Amazons, chronique ici), Findlay (Forgotten Pleasures, chronique ici) et Declan McKenna (What Do You Think About The Car?)
pour n’en citer que quelques uns…
Les concerts de l'année
- Courteeners (+ Cabbage, Blossoms, The Charlatans) @ Old Trafford Cricket Ground, Manchester. 27 mai 2017. chronique ici.
- Findlay @ Unexpected Festival, Paris. 3 juin 2017.
- Blues Pills et Mystery Lights @ Aucard de Tours, Tours. 13 juin 2017.
- Lollapalooza Paris (The Hives, Don Broco, Seasick Steve, Rival Sons, Liam Gallagher, Lana Del Rey, Red Hot Chili Peppers) @ L'Hippodrome de Longchamp, Paris. 22-23 juillet 2017. Galerie de photos.
- Rock en Seine (Cabbage, The Pretty Reckless, Frank Carter & The Rattlesnakes, At The Drive-In, Franz Ferdinand, Sleaford Mods, Timber Timbre, Lee Fields & The Expressions, The Kills, PJ Harvey, Ty Segall, King Khan & The Shrines, The Lemon Twigs, Mac DeMarco, The XX) @ Domaine de Saint-Cloud, Paris. 25-26-27 août 2017. Galerie de photos.
- Sgt. Pepper Live (avec Peter Doherty, Carl Barât, Gaz Coombes, Danny Goffey, Ed Harcourt, Steve Mason et Barrie Cadogan) @ La Philarmonie, Paris. 22 octobre 2017.
- Liam Fray (+ Carnival Club) @ KOKO, Londres. 27 octobre 2017. chronique ici.
- Queens Of The Stone Age @ AccorHotels Arena, Paris. 7 novembre 2017.
- Kasabian (+ Slaves) @ Le Zénith, Paris. 11 novembre 2017.
Enfin, une
pensée émue enfin pour les artistes ayant tiré leur révérence cette
année : Charles Bradley, Malcolm Young, Tom Petty, Chester Bennington,
Fats Domino, Chris Cornell, Chuck Berry et Johnny Hallyday.
-V.
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