Icône
du rock, frontman légendaire… Les qualificatifs ne manquent pas pour désigner
Robert Plant, chanteur charismatique des fabuleux Led Zeppelin autrefois,
dorénavant mué en druide de la world music. Contrairement à son acolyte Jimmy
Page qui n’a de cesse de regarder dans le rétroviseur (pour des rééditions
particulièrement savoureuses du Ballon Dirigeable, ne cachons pas notre plaisir !!),
Robert Plant a, quant à lui choisi d’explorer les terres arides d’Afrique et
les ambiances planantes de l’électro expérimentale. Enregistré avec son groupe
The Sensational Space Shifters, l’album regorge de trouvailles mélodiques
servies par des instruments traditionnels qui se marient à merveille aux
guitares électriques chères à Robert Plant. Cette union, qui pourrait paraître
déconcertante se révèle en réalité d’une beauté foudroyante, qu’il s’agisse du
traditionnel "Little Maggie" (et ses lancinantes percussions), des
sublimes ballades "A stolen kiss" et "Somebody there",
au plus saturé "Turn it up". Coups de cœur également pour "Rainbow", "House of Love" et "Poor Howard" (mais je pourrais citer chaque morceau finalement !!). Peu amatrice de
world music en général, je dois avouer que cet album m’a bouleversé (un peu à
l’image des incursions de Damon Albarn dans le même univers). Quant à la voix
de Robert Plant, est-il encore utile de préciser qu’il s’agit là de l’un des
meilleurs vocalistes de l’histoire de la musique?
-V.
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