dimanche, septembre 14, 2014

I’m stuck inside the radio, turn it on and let me out...

  



 Icône du rock, frontman légendaire… Les qualificatifs ne manquent pas pour désigner Robert Plant, chanteur charismatique des fabuleux Led Zeppelin autrefois, dorénavant mué en druide de la world music. Contrairement à son acolyte Jimmy Page qui n’a de cesse de regarder dans le rétroviseur (pour des rééditions particulièrement savoureuses du Ballon Dirigeable, ne cachons pas notre plaisir !!), Robert Plant a, quant à lui choisi d’explorer les terres arides d’Afrique et les ambiances planantes de l’électro expérimentale. Enregistré avec son groupe The Sensational Space Shifters, l’album regorge de trouvailles mélodiques servies par des instruments traditionnels qui se marient à merveille aux guitares électriques chères à Robert Plant. Cette union, qui pourrait paraître déconcertante se révèle en réalité d’une beauté foudroyante, qu’il s’agisse du traditionnel "Little Maggie" (et ses lancinantes percussions), des sublimes ballades "A stolen kiss" et "Somebody there", au plus saturé "Turn it up". Coups de cœur également pour "Rainbow", "House of Love" et "Poor Howard" (mais je pourrais citer chaque morceau finalement !!). Peu amatrice de world music en général, je dois avouer que cet album m’a bouleversé (un peu à l’image des incursions de Damon Albarn dans le même univers). Quant à la voix de Robert Plant, est-il encore utile de préciser qu’il s’agit là de l’un des meilleurs vocalistes de l’histoire de la musique?





-V.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire