ROCK EN SEINE-JOUR 3
Dèjà la troisième journée passée sur le magnifique domaine de Saint-Cloud et elle promettait d'être assez incroyable!
Le set des Anglais
Blood Red Shoes commence aux environs de 14h30 sur la Grande Scène. Le duo envoie du lourd. Les morceaux sont accrocheurs et sonnent délicieusement
heavy. La preuve une fois de plus que les duos sont les formations les plus explosives!
source photos : rockenseine.com
On enchaîne avec un concert qui n'était pas du tout prévu en ce qui me concerne, celui d'Airbourne. Le public assez familial mêlé aux métalleux chevelus m'a intriguée. De plus, le paragraphe les concernant sur le programme du festival les comparait à AC/DC, plus d'hésitation! Dès la premier morceau, l'énergie communicative de Joel O'Keeffe séduit et puis de nos jours c'est plutôt rare un guitariste qui monte sur les épaules d'un roadie pour faire un tour dans la foule donc respect!^^ Le set est vraiment sympa et rythmé (le nombre de canettes de bières ouvertes par le frontman à force de se tambouriner le crâne fut impressionnant!). Un belle découverte...
source photos : rockenseine.com
Brody Dalle déboule sur scène sur les coups de 18h affublée d'un slim noir, d'un t-shirt zippé blanc et d'une paire de boots plates. Madame Homme irradie tellement par sa beauté et son magnétisme que son homme l'observera pendant la majeure partie du set (pour notre plus grand plaisir^^). Entre compositions solo et reprises des
Distillers, Brody livre un set efficace sans ni temps mort ni fausse note.
A peine Brody Dalle partie que nous nous dirigeons vivement vers la Grande Scène pour tenter de choper une place pas trop mauvaise. Nous finirons donc par se caser dans les 5 premiers rangs (en face d'un des 2 écrans géants, dieu merci!), où la pression est à son comble puisque Lana Del Rey fera son entrée sur scène dans pas moins d'une heure. Tandis que des titres de Nina Simone tournent en fond sonore, les gens se pressent de plus en plus (sans gêne aucune...). 19h45, les musiciens de la belle démarquent sur l'intro de "
Cruel World" et nos yeux restent fixés sur le côté droit de la scène... Une silhouette à la fois familière et cérémonieuse se laisse entrevoir. Vêtue d'une robe cache-coeur rose bonbon et d'une paire de sandales à petits talons,
Lana Del Rey est semblable à un mirage. Ses longs cheveux auburn dansent dans le léger vent de cette fin d'après-midi et elle entame "
Cola", accompagnée des premiers rangs (qui ont bien mérité leur concert, ils sont arrivés devant les grilles vers 7h). Le reste du set est tout aussi magique d'autant plus que chaque titre a revêtu une orchestration live, les images qui défilent en arrière-plan renforcent la mélancolie ambiante.
Lana Del Rey est un peu minaudière mais on en attendait pas moins d'elle puisqu'après tout c'est un personnage dont on a parfois du mal à discerner le vrai du faux... Dans tous les cas le concert était musicalement féerique (on déplorera tout de même l'absence de la guitare de Dan Auerbach qui semble être le seul à pimenter des titres comme "
West Coast"). Lana Del Rey est tout à fait comme je l'imaginais, très belle et rappelant les plus grandes icônes un peu maniérées de l'âge d'or d'Hollywood. Néanmoins, elle devrait faire preuve de plus de distance (sympa pour les 20 premières personnes de faire des
selfies, de donner des autographes mais la majorité est donc un peu frustrée)...
source photo : blogs.paris.fr
source photo : rtl.fr
source photo : culturebox.francetvinfo.fr
Une barquette de frites, un tapis rouge déroulé sur la Grande Scène et une heure plus tard, les fabuleux
Queens Of The Stone Age font leur entrée sur un compte à rebours que tout le monde s'empressent de suivre en cœur. Le show est lancé sur orbite lorsque les premières notes de l'imparable "
Millionaire" se font entendre, très vite suivie par la non moins addictive "
No One Knows". Le reste du set est majoritairement issu de leur dernier opus
...Like Clockwork (comme avec les Arctic Monkeys, ils jouent quasiment l'album dans son intégralité). La version rallongée de "
Make It Wit Chu" est délectable, en partie grâce à la voix irrémédiablement sexy de l'envoûtant
Josh Homme. On notera également le fascinant solo de batterie de
Jon Theodore pendant le final avec "
Song For The Dead". Un excellent groupe en live, à voir absolument. J'ai vraiment eu le sentiment d'assister à un concert d'un groupe légendaire, sans égal...
source photo : rtl.fr
source photo : culturebox.francetvinfo.fr
-A.
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