samedi, novembre 06, 2010

Take it or leave it (The Strokes) by Arctic Monkeys

   

 Au menu aujourd'hui, l'inauguration d'une nouvelle rubrique: celle des critiques d'albums. Je m'étais déjà livrée à ce type d'exercice quelques fois auparavant mais de façon sporadique. Cette fois, je vais essayer de vous faire part de mes coups de coeur ou coups de gueule musicaux chaque semaine et ce, en dépit d'un emploi du temps très chargé! De ce fait, il s'agira plutôt de petites vignettes que de longs commentaires, l'idée étant vraiment de partager avec vous les meilleures livraisons musicales du moment... Petite précision: je tâcherai d'inclure un album dit "vintage" issu de ma discothèque perso et faisant partie de mon panthéon des meilleurs disques de tous les temps (et oui, rien que ça!). N'hésitez pas à donner vous aussi votre avis (un mea culpa de ma part est toujours possible) ou vos recommendations par commentaires ou sur la boîte mail du blog si vous souhaitez une réponse un peu plus détaillée.
Et maintenant, ouvrons les hostilités:

    * Kings of Leon "Come Around Sundown" (2010)
Vous l'avez sûrement remarqué, j'ai un attachement tout particulier pour le rock britannique mais je sais aussi reconnaître le talent de nos amis US. Et ces chers Kings of Leon n'en manquent pas, force est de le constater. Leur dernier disque m'avait énormément plu, même si je déplore le statut mainstream qu'ils semblent avoir acquis outre-Atlantique, s'apparentant dorénavant davantage à Maroon 5 qu'aux Strokes... Mais revenons à ce "Come Around Sundown" très prometteur suite au passage radio du single "Radioactive". Malgré toutes les critiques négatives qui pleuvent sur cet album (j'ai même lu un sévère "RIP Kings of Leon), je suis une fois de plus emballée par leur son. Il s'agit d'un disque moins agité et probablement moins tubesque que le précédemment mais comment résister à l'incroyable trilogie d'ouverture "The End", "Radioactive" et "Pyro", le solo de guitare renversant de "Mary", l'émotion de "Back Down South" (et ses accents countrysants) et la sublime basse de Jared sur "Birthday"? Non vraiment, je ne vois pas...
Note: 7.5/10


    *Mark Ronson "Record Collection" (2010)
Plus hype, tu meurs! Et ma devis, soufflée par qui vous savez, est bien sûr "Don't believe the hype!" J'ai clairement du mal à évaluer la part d'implication de ce producteur qui semble forcément génial si l'on se réfère au légendaire "Back to Black" de la grande Amy Winehouse ou à son sympathique album de reprises, tantôt rétro, tantôt électro, "Version". Presque trop éclectique pour être authentique... Je ne voulais même pas écouter ce nouvel album en vérité, le détestant déjà à l'avance. Et puis, mes oreilles s'égarent par hasard sur "Somebody to love me", sa rythmique lourde et la voix hallucinante du très pailleté Boy George. Déjà qualifié d'album de l'année par certains et ne voulant donc pas passer pour une idiote pleine de préjugés, je me décide donc à l'écouter. Premier titre "Bang Bang Bang" assez réussi (ritournelle puérile à la clef), "Lose it (in the end)" pas mal non plus, mais alors le reste... Rien à voir avec ce qu'annonçait "Somebody to love me"! Les instruments sonnent cheap et 80s (dans ce que la décennie a de pire). Si vous aimez l'électro et le hip-hop, ce disque est fait pour vous. Sinon, fuyez au plus vite et laissez aux pseudo-branchés leur petit producteur de génie!
Note: 3/10


    *Blur "Think Tank" (2003)
Album vintage des géniaux Blur avec ce très déstabilisant "Think Tank". Pour être honnête, on est très loin du son auquel les Londoniens nous avaient habitué même si, depuis l'album "Blur", leur univers musical s'était considérablement enrichi de nouvelles sonorités. Le guitariste, Graham Coxon, quitte le navire au début de l'enregistrement (seul le morceau "Battery in your leg" est empreint de sa patte si singulière) et Damon Albarn confiera plus tard qu'il accepte de terminer le disque uniquement car son contrat l'y oblige. Les deux autres membres, Dave Rowntree et Alex James, semblent bien absents de cet album qui pourrait tout aussi bien être libellé Gorillaz ou Damon Albarn en solo. Et pourtant, contre toute attente, la magie opère toujours... Des titres sublimement mélancoliques ("Out of time", "Good Song"), des influences inédites proches du trip-hop ("On the way to the club"), des "Song 2" ressuscités avec "Crazy Beat" et "We've got a file on you". Un album terriblement bouleversant et poignant qui s'écoute en pleine nuit avant de s'endormir et de rêver d'un nouvel album de ce quator magique...
Note: 9/10

-V.

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