Le festival de Beauregard s'est déroulé ce week-end, en inaugurant par la même occasion le début de l'été. La programmation s'affûte d'année en année et l'édition 2015 était particulièrement alléchante mais mon choix s'est porté sur la journée du samedi 4 juillet pour assister, entre autres, à la première prestation live en France de Florence + The Machine pour son "How Big Tour".
L'après-midi s'est ouvert sur un set plutôt énervé des Marmozets, groupe anglais mené par Becca Macintyre dont la voix lacérante se fait entendre à des kilomètres. Malgré une foule dense et visiblement réceptive, je dois avouer ne pas avoir accroché à leur prestation un brin trop hargneuse voire agaçante à mon goût...
Sur l'autre scène, on enchaîne avec Talisco (déjà vu en première partie des Vaccines au Bataclan en 2013) qui offre un set rafraîchissant et bien sympathique.
Vers 18h30, les Strypes font leur entrée sur la scène Beauregard. Les quatre Irlandais ont bien mûri et reviennent pour une tournée estivale préfigurant un second album qui sortira le 21 août. Leur set explosif aura aisément conquis le public grâce notamment à leur rock vintage entraînant et leurs mélodies accrocheuses. A noter que les nouvelles compositions semblent très prometteuses!
source photo : normandie-actu.fr
source photo : media-mensquare.fr
Après avoir assisté à la mise en place de l'étincelante batterie dorée, de la harpe, des spots et des nombreux micros des choristes, le set de Florence + The Machine n'a jamais été aussi palpable! 20h40 et les musiciens débarquent en commençant à jouer l'intro de "What The Water Gave Me". Florence Welch apparaît quelques secondes plus tard telle Vénus sortie des eaux, vaporeuse dans sa blouse blanche translucide. Après avoir salué la foule de timides mots en français, la belle rousse enchaîne avec un "Ship To Wreck" galvanisant. Les morceaux se suivent avec fluidité tandis que Florence apparaît tout simplement comme magique, dansant avec grâce et chantant divinement bien, sa présence et son charisme transcendants envoûtant manifestement la foule. Une émotion presque indescriptible se fait ressentir pour ma part en assistant en live aux versions de "Rabbit Heart (Raise It Up)", "Delilah" ou bien "Drumming Song" qui prennent encore un sens nouveau sur scène. Touchée tant par la fragilité, la douceur que par la force et l'énergie que Florence dégage, je ne suis absolument pas déçue d'avoir attendu de nombreuses années avant de la découvrir en chair et en os puisque mon impatience fut grandement récompensée et qu'il me tarde désormais de la revoir en décembre au Zénith de Paris!
source photo : indemusic.fr
source photos : libertebonhomme.fr
source photo : ouest-france.fr
La soirée s'est terminée en beauté avec la prestation très agréable de Sting. Mêlant tubes transgénérationnels et reprises de Police, l'Anglais a délivré un set très sympa, une belle expérience live!
source photo : ouest-france.fr
source photo : libertebonhomme.fr
-A.
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