dimanche, juin 15, 2014

When we’re together, I’m in ecstasy, I’m in ecstasy, I’m in ecstasy...

Après une présentation de 48:13 le 30 avril dernier dans un Bataclan de Paris plein à craquer, le 5ème album des natifs de Leicester voit enfin le jour. Bon, il est vrai que ce soir-là, seuls 2 nouveaux morceaux furent présentés au public et à la presse (si l’on met de côté la b-side "Beanz"), c’est donc avec une impatience non feinte qu’il me tardait de jeter une oreille attentive à ces 48 minutes et 13 secondes de chef d’œuvre annoncé…


Soyons francs, la première écoute se révèle relativement décevante quand on vénère Kasabian depuis leurs débuts: refrains faciles, beats electro peu subtils (ce qui faisait la force du groupe jusqu’alors) et quelques titres franchement fades. Fort heureusement, au fil des écoutes, le sentiment de désillusion s’apaise progressivement et l’on se met à constater la redoutable efficacité de "Stevie" et ses cordes hypnotiques, le pouvoir de la lancinante "Treat" et le charme tout simple de "S.P.S".
La bande à Sergio Pizzorno et Tom Meighan nous livre quelques compositions très intéressantes à l’image de la déjantée "Doomsday", "Bumblebee" (ah les souvenirs du Bataclan…), "Eez Eh", la planante "Explodes" suivi du non moins ensorcelant interlude "Levitation", la psychédélique "Clouds" (qui n’est pas sans évoquer l’ambiance de West Ryder Pauper Lunatic Asylum, le véritable chef d’œuvre du groupe en ce qui me concerne) et le petit bijou "Bow".

Les fans de la première heure l’auront compris, nous sommes loin du masterpiece que le groupe revendique (ce qui est peut-être la plus grosse déception finalement). Arrivés à un tel niveau de maîtrise, on s’étonne qu’un titre aussi insipide que "Glass" figure sur la tracklist finale et que des morceaux très forts n’y aient pas leur place. Néanmoins, 48:13 demeure au final un (très) bon album, j’en veux pour preuve la saveur supplémentaire qu’il acquiert à chaque nouvelle écoute! 






-V.

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