Le groupe de
Leeds est de retour avec Education, Education, Education &
War, 5ème album d’une carrière en dents de scie marquée par des
hymnes incontournables ("Ruby", "Oh my God", "Never miss a beat" entre autres) et des productions moins
convaincantes à l’image de The Future is Medieval. S’ajoutent à cela le départ du batteur (et
accessoirement compositeur attitré du groupe) Nick Hodgson en 2012 et la
dernière lubie de Ricky Wilson : devenir coach dans l’édition britannique
de The Voice et ainsi retrouver la 1ère place du Top Ten (et
appauvrir davantage la musique de son groupe?).
Autrefois adoré, Kaiser Chiefs me déçoit
maintenant plus qu’il ne me déplaît réellement (un peu comme Coldplay tiens^^) et
c’est avec un certain désenchantement (rien de moins) que je me lançais à
l’assaut de ce Education, Education, Education & War.
Le morceau d’ouverture, "The factory gates" est étonnamment bon! On retrouve l’énergie vindicative des débuts.
Bon la suite mollit quelque peu… "Coming home", 1er
single, sonne très Coldplay justement, entre guitares acoustiques et refrain
trop épique pour être honnête. Next ! "Misery company" (et son
fou rire légèrement flippant^^), "Ruffians on parade", "One more last song" (ou le retour des hymnes irrésistibles !) sont de très
bonne facture et nous feraient presque croire à une résurrection de Kaiser
Chiefs ! Mais "Meanwhile, up in heaven", "My life", "Bows and arrows" trop lisses, viennent plomber l’ambiance et
renforcer l’amertume qu’on pouvait avoir à l’égard du groupe.
Un album loin d’être aussi raté que je
l’aurais pensé, avec de très bons moments mais malheureusement entaché par des
gouffres d’ennui et de facilité.
-V.
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