Le quatuor de Los Angeles Warpaint nous
revienne en ce début d’année avec leur second effort éponyme. Epaulées par
l’éminent producteur Nigel Godrich et le moins connu Flood (aux commandes du
dernier Foals, excusez du peu^^), les 4 demoiselles délivrent un disque
cotonneux et tendu de bout en bout. Les voix éthérées et aériennes viennent
soutenir une rythmique oppressante et lancinante. Loin d’endormir l’auditeur,
ce post-rock brumeux plus proche de New-York que de la Cité des Anges,
s’immisce sournoisement jusqu’à totalement hypnotiser les oreilles et le corps
tout entier. Engourdissements et torpeurs sont les effets secondaires de ce
bijou indie qui suspend toute notion du temps pendant 51 minutes et 16
secondes.
Coups de cœur pour "Keep it healthy", "Love is to die", "Biggy", "Dico/Very" (intrusion funk dans cette marmite
brûlante) et “Son” (sublime tout simplement).
-V.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire