Des mois que je trépignais d'impatience à l'idée de voir Arctic Monkeys en concert au Zénith de Paris le 7 novembre et on peut dire que je n'ai pas été déçue!
Arctic Monkeys, que j'ai d'ores et déjà eu la chance de voir 2 fois (Eurockéennes 2011 et Zénith de Paris 2012), ont pris possession du Zénith de Paris un peu plus d'un an après leur inoubliable concert dans la célèbre salle parisienne. Après s'être offert une première partie assurée par Miles Kane, les 4 Sheffieldiens ont invité les jeunes Strypes pour chauffer la salle survoltée en ce jeudi soir. En effet, les heureux détenteurs du ticket d'or mis en vente il y a de nombreux mois, sont arrivés tôt pour être sûrs de pas louper une miette d'un show qui promettait d'être incroyable. A peine 10 minutes après l'ouverture (laborieuse et semée d'embûches) des portes, les 2 premiers rangs sont déjà bien définis et nous avons joué des coudes pour finalement trouver la place parfaite : premier rang, entre Alex Turner et Nick O'Malley, Matt Helders en ligne de mire (désolée pour Jamie Cook qui sera un peu plus loin^^).
Ponctuels, les Strypes débarquent à 20h et offrent un set explosif qui a su enflammer la salle très rapidement grâce aux efficaces "Mystery man", "Blue collar Jane", "Hometown girls", "What the people don't see" ou "What a shame". Malgré les regards insistants et limite gênants du guitariste Josh McClorey^^, le public semble conquis et nous avec grâce à leur rock vintage furieusement bon!
Après une attente qui a paru extrêmement longue pour tout le monde il me semble, les lumières s'éteignent et le thème final de "Do I wanna know?" parvient à se faire entendre parmi les cris stridents poussés par une fosse hystérique! L'excitation mêlée à l'émotion est à son comble lorsque la silhouette d'Alex se dessine puis celles de Nick, Matt et Jamie tandis que le niveau sonore des hurlements est en perpétuelle augmentation. "Have you got colours in your cheeks?" scande alors une fosse au bord de l'implosion (oui oui, au bout de la première chanson) et inaugure le concert! Le reste du set ne sera que pur bonheur, entre "Crying lighting" où Mr. Turner s'adonne à un magic trick (il fait disparaître son médiator, pour parler simplement),"Fireside" avec Bill Ryder-Jones à la guitare, la sublime "Reckless serenade" où Alex se prend pour un topless model en faisant quelques semaphore (décidément boute-en-train Alex ce soir, me direz vous^^), des "Arabella" et "Pretty visitors" archi violents du côté de la fosse mais diablement bon en live, un mini set acoustique hors du temps avec "Cornerstone", la magique "No. 1 party anthem" et (attention, moment inédit, du jamais vu dans toute l'histoire des concerts d'Arctic Monkeys) "Piledriver waltz"!!!!!!!!!!!!!! Entendue pendant les soundcheck, certes mais l'émotion était bien présente, là, en ce moment-même, en face de ce AM lumineux et du groupe qui me soutient chaque jour, qui fait partie intégrante de ma vie, mon groupe préféré! Même topo pour "I wanna be yours" et "Mardy Bum", en rappel avec "Snap out of it" et "R U mine?", où on se dit qu'on est en train de vivre quelque chose d'unique et extraordinaire, comme chaque concert d'Arctic Monkeys en fait!
En résumé, le meilleur concert d'Arctic Monkeys auquel je suis allée (oserais-je dire le meilleur de ma vie?^^), une setlist hallucinante, quasi parfaite et des eye contacts avec Alex, Matt et Nick, que demander de plus? Peut-être une solution à cette affreuse post-gig depression...
-A.
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