mardi, mai 30, 2017

And the bees still buzz!





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@NiallLeaPhoto

The Courteeners have played their biggest show to date last Saturday at Emirates Old Trafford and I’m beyond pride and emotion to have attended to it! I took my tickets on the day of Christmas and therefore planned a quick trip to Manchester, a city I’ve always been fascinated about because it is the epicentre of an unbelievably amazing musical history and I’m fond of so many bands who come from it. I was excited as hell to finally fly there! But when the tragic events of last week occurred I seriously reconsidered my trip at first because I was deeply in shock. The gig was going ahead as planned and I realized that celebrating music in this particular place was more than a great idea. I wanted to show my support and to witness, at the same time, a gig that was meant to be unforgettable. Indeed, The Courteeners have always had a special place in my heart for many (and personal) reasons and I felt like Manchester needed this gig and so did I. That’s why I eventually went there and enjoyed every freaking minute of it! The support bands (aka Cabbage, Blossoms and The Charlatans) were all superb and the main gig was beyond magic. Liam Fray came on stage to read Ryan Williams’ poem ‘And the bees still buzz’ spreading a wave of both sorrow and pride among the crowd. After leaving the stage and before coming back to launch the set, ‘Morning Glory’ was loudly played and sang by everyone (including security!). God it gave me goosebumps! It was the fourth time I was seeing the band and as usual it was amazing. I am always struck by their energy and the je-ne-sais-quoi they give off. Although I would have liked to see them under other circumstances I am nonetheless glad Courteeners were the band thanks to whom I decided to brave my fear and to celebrate music with fans and the special atmosphere of the evening gave a peculiar flavour to the show.  
One thing’s for sure, this gig made me realise once again how important music has been to my life and the great impact Mancunian indie bands have had upon me. Courteenes certainly are one of my faves because of how I can relate to the lyrics, their overall attitude and the message they spread. The moment Liam Fray started singing an acoustic version of Oasis’ 'Don’t Look Back in Anger', I felt my whole body trembling and my eyes becoming wet as I was both singing my heart out and witnessing 50,000 defiant people doing just the same as I was. Turns out it is hard to put into words how emotional it was, a moment I will never forget and I deeply thank the band for that. This was also the first time I came to Manchester and I fell in love with the city! I know it will never be my home but I felt so welcomed and touched by the pride everyone seem to feel about their hometown. Plus, I was so pleased to walk those streets where you can feel music is breathed everywhere you go. “We fucking needed that Manchester!” and you can be sure I’ll be back soon!

Les Courteeners ont donné leur plus grand concert à ce jour samedi dernier au stade de l’Old Trafford et je suis à la fois très fière et émue d’y avoir assisté ! J’avais commandé mes places le jour de Noël et avais prévu, de fait, une rapide expédition à Manchester, une ville qui m’a toujours fascinée puisqu’elle est l’épicentre d’une histoire musicale incroyablement riche et que j’admire de nombreux groupes qui en sont issus. J’étais heureuse comme tout d’y aller enfin ! Mais suite aux tragiques événements qui ont survenu la semaine passée, j’ai sérieusement reconsidéré mon voyage de prime abord étant donné mon choc profond. Le concert étant néanmoins maintenu j’ai pris conscience que célébrer la musique dans cette ville était une excellente idée. Je voulais à la fois exprimer mon soutien et être témoin d’un concert qui s’annonçait inoubliable. En effet, les Courteeners ont toujours occupé une place spéciale dans mon cœur pour de nombreuses raisons (personnelles) et je ressentais que la ville de Manchester avait grand besoin de ce concert, et moi avec. C’est pour cette raison que j’ai finalement pris la décision de m’y rendre et je n’en ai pas perdu une miette ! Les groupes qui assuraient les premières parties (à savoir Cabbage, Blossoms et The Charlatans) étaient tous géniaux. Quant au concert principal, il fut magique. Liam Fray est arrivé sur scène en lisant le poème de Ryan Williams « And the bees still buzz » en répandant une vague à la fois de chagrin et de fierté parmi la foule. Après avoir quitté la scène et avant de revenir pour débuter le set, on entendait « Morning Glory » dans les enceintes et les spectateurs l’ont tous repris en cœur (les vigiles aussi§). J'avais la chair de poule. C’était la quatrième fois que je voyais le groupe et comme d’habitude c’était merveilleux. Je suis toujours frappée par leur énergie et ce je ne sais quoi qu’ils dégagent. Même si j’aurais préféré les voir lors de circonstances différentes je suis néanmoins heureuse que les Courteeners aient été le groupe grâce auquel j’ai décidé de braver ma peur et de célébrer la musique avec des fans et l’atmosphère spécifique de la soirée a donné une saveur particulière au concert.
Une chose est sûre, ce concert m’a fait réaliser une fois de plus que la musique occupe une place importante dans ma vie et l’impact qu’ont eu les groupes indés de Manchester sur moi. Les Courteeners demeurent l’un de mes chouchous puisque je m’identifie à leurs paroles, leur attitude en général et les messages qu’ils diffusent. Au moment où Liam Fray a joué les premiers accords de la version acoustique de « Don’t Look Back in Anger » d’Oasis, j’ai ressenti des frissons dans tout mon corps et mes yeux ont commencé à être humides en voyant 50 000 personnes chanter en cœur. Il s’avère difficile de décrire l’émotion ressentie à cet instant, un moment que je n’oublierai jamais et je remercie les Courteeners pour ça! C’était également la première fois que je venais à Manchester et je suis littéralement tombée sous le charme de la ville. Je suis consciente que je ne pourrai jamais me revendiquer Mancunienne mais je m’y suis sentie accueillie et touchée par la manière dont les habitants semblent être ultra fiers de leur ville natale. De plus, j’étais heureuse de pouvoir arpenter ses rues dans lesquelles la musique respire littéralement. « Putain on avait bien besoin de ça Manchester ! » et tu peux être certaine que je reviendrai sous peu!


 








 Stretford et Manchester City Centre, mai 2017. Photos personnelles non retouchées sauf indication de source. 
-A.

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