dimanche, avril 09, 2017

Oh baby, it’s time to leave, take the van and the hearse down to New Orleans. Leave under the gaze of the billboard queens, five-foot chicks with parted lips selling sweatshop jeans...

Father John Misty est peut-être bien l'un des derniers originaux dans la sphère musicale. C'est par le biais d'un essais long de quelques 1800 mots que le gourou contemporain a annoncé la sortie de son nouvel opus Pure Comedy il y a quelques semaines, éclair de génie ou beaucoup de bruit pour rien?
 Sincèrement, j'ai adoré! Sous ses airs de Walt Whitman emprisonné dans le corps d'un Jim Morrison sous acides, l'irrémédiablement charismatique Josh Tillman de son vrai nom nous livre avec ce qui constitue son troisième album une oeuvre bien singulière. Epique (quelques morceaux de près de 20 minutes), aérien rappelant certaines ballades lennoniennes et apaisant comme une séance de méditation, Pure Comedy appelle à la rêverie (un peu comme un condensé de ce que j'adore chez cette Amérique jadis féerique et nostalgique, 'the freedom land of the 70s' comme dirait l'autre...) tout en offrant un regard doux-amer sur la période actuelle ("Leaving LA" entre autres). Father John Misty, entre prophète et crooner, signe un recueil de morceaux enchanteurs. 


Pure Comedy de Father John Misty, sorti le 7 avril 2017. 13 titres.

-A.

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